Ce Code d’Éthique est la base commune acceptée par ceux qui veulent devenir membres de l’ACC France.

Il donne un cadre de référence au sein duquel les conseillers chrétiens exercent leurs compétences. Les écoutants s’engagent à respecter le même code de déontologie et d’éthique que celui des conseillers.


  • Le conseiller chrétien ne doit ni abuser, ni exploiter le client financièrement, sexuellement, émotionnellement, ni d’aucune autre manière. 
  • Le client pouvant être en situation de vulnérabilité, il faut le tenir informé et lui donner la possibilité de s’exprimer à chaque étape de la relation d’aide. La base de la relation entre le conseiller et le client doit être explicite avant de commencer.
  • Chaque conseiller chrétien doit se garantir d’un soutien tant psychologique que spirituel.
  • Le conseiller doit œuvrer pour aider le client à atteindre une autonomie dans sa vie et lui donner la possibilité de prendre ses décisions et d’opérer des changements en accord avec ses propres croyances et valeurs. Il respecte le choix du client et s’interdit le prosélytisme.
  • Le client doit être averti de la présence d’un conseiller-stagiaire. Quand des enregistrements écrits, vidéos ou audio sont conservés, le client doit en être averti. A la demande de celui-ci, on doit lui donner accès à ces enregistrements, l’informer si on les communique à d’autres et garantir la confidentialité.
  • Le conseiller doit envisager avec le client une autre thérapie ou un autre réseau d’aide si nécessaire.
  • Il se peut que des circonstances exceptionnelles amènent le conseiller à penser que le client est dangereux pour lui-même ou pour autrui. Dans de telles circonstances, les autorités compétentes doivent être impérativement averties.
  • Le conseiller doit veiller à ce que la confidentialité ne soit pas levée dans un contexte de soutien de prière sans l’accord du client.
  • Le conseiller doit être conscient de ses limites et, si besoin est, faire appel au superviseur ou à un autre consultant. Il ne doit plus exercer lorsqu’il est perturbé par des difficultés personnelles ou émotionnelles.
  • Qu’il soit payé ou bénévole, le conseiller doit agir de façon professionnelle. Pour cela, il a reçu une formation adéquate avant de commencer son activité et s’engage à suivre une formation continue ainsi qu’une supervision.
  • Toutes les plaintes concernant un conseiller doivent être portées verbalement et par écrit au comité directeur de l’ACC. Les seules plaintes pouvant être reçues sont celles ayant trait à un manquement au code d’éthique.
  • Aspects juridiques : le conseiller doit toujours se soumettre à la loi. Il est donc dans l’obligation de se tenir au courant des différentes lois qui régissent sa pratique de la relation d’aide.